Big Pharma, paradis fiscaux et opiacés
Big Pharma est le nom donné aux 5 à 10 plus grosses compagnies pharmaceutiques (notamment Johnson & Johnson, Roche, Pfizer, Bayer et Novartis) qui dominent le marché grâce à leurs monopoles et leurs liens avec les gouvernements. Pour maintenir leur mainmise ils déploient de fortes sommes d’argent en communication marketing et en influences sur les leaders d’opinion, ils financent la recherche qui les arrange et permettent de faire publier leurs études dans les revues scientifiques importantes de médecine. Ils influencent les gouvernements (sur les décisions, les réglementations sanitaires, le budget des subventions qui leur sont accordées, le retrait ou la mise en place, donc le monopole de tels produits médicaux, la nomination d' » experts » dans certaines institutions…) de différentes façons notamment via leurs lobbying (groupes de pression) pharmaceutiques, et sont soutenus sur les marchés par des gestionnaires de fonds d’investissement tel que Black Rock. Ce dernier gère des actifs de différents clients en Bourse et espère investir dans de nouveaux » fond de pension » à capitalisation en supportant grâce au lobbying de sa filiale française les réformes d’avril 2019 de la loi Pacte sur les retraites portées par le ministre Bruno Lemaire et lancées par le président Macron.
Le journal L’Humanité affirme : » Les trois géants Pfizer, AstraZeneca et Johnson & Johnson ont, à eux seuls et rien que pour 2020, dilapidé 21,4 milliards d’euros en dividendes et en rachats d’actions. «
Maurice Cassier, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), déclare dans un article du Monde : « Les fabricants ont bénéficié de milliards d’euros d’aides publiques pour développer leurs vaccins, aucun n’est purement le fruit des recherches industrielles, tous ont profité de décennies de recherches académiques ».
Non seulement ces entreprises imposent leurs conditions via leur lobby, mais en plus elle reçoivent des aides monumentales d’argent public de la part des états depuis le financement de la recherche jusqu’à la prise en charge des dépenses de santé par l’assurance maladie, font des bénéfices énormes grâce à leurs monopoles, qu’elles reversent à leurs actionnaires comme BlackRock tout en licenciant leurs salariés (chez Sanofi), alors que certaines ne paient pas tous leurs impôts, créant un manque à gagner énorme pour la collectivité. Selon les Pharma Papers ou un rapport d’Oxfam, Johnson & Johnson et Pfizer abriteraient notamment plusieurs centaines de milliards de dollars dans des paradis fiscaux.
L’entreprise Pfizer a été de nombreuses fois condamné pour corruption de médecins, chercheurs et centres médicaux universitaires, politiciens, membres du gouvernements. On se souvient notamment de Jerôme Cahuzac, ministre du budget de François Hollande opposé à la fraude fiscale, pour qui Pfizer alimentait un compte caché en Suisse pour son activité de conseil en entreprise en 1993 ou en tant que Conseiller en charge des médicaments du ministre de la Santé de 1991 Claude Evin. L’entreprise a aussi été condamnée pour la promotion de médicaments mettant des vies en danger, la falsification de données, l’augmentation aléatoires des prix des médicaments (+2600% sur des traitements contre l’épilepsie). L’entreprise a aussi testé des essais thérapeutiques comme le Trovan sur des enfants au Nigéria provoquant de nombreuses lésions cérébrales et morts.
Certains laboratoires, comme l’américain Johnson & Johnson, tout comme le cabinet McKinsey ont été poursuivi pour leur mensonges sur les traitements antidouleurs à base d’opiacé, rendant dépendant les américains et responsables de 19 000 morts par overdose en 2014 aux États Unis. Les opiacés légaux ou illégaux comme l’héroïne sont également directement lié à des négociations géopolitiques faites avec des pays producteurs d’Opium comme l’Afghanistan (en vendant par exemple des armes aux talibans contre de l’Opium) . » L’invasion de l’Afghanistan a pourtant bel et bien conduit à la plus grande épidémie de drogue de l’histoire des États-Unis. «
Malgré ces mensonges et corruptions reconnus juridiquement, on déroule le tapis rouge pour leurs produits et leurs services concernant la vaccination. On fait confiance à des pays qui ont des systèmes de santé très inégalitaires, corrompus et malhonnêtes prouvant qu’ils ne marchent pas pour la santé des gens mais pour l’argent. Nos aînés se sont battus en France pour des systèmes de santé plus universels et nous prenons le modèle américain qui est un modèle capitaliste désastreux pour les moins privilégiés, pour notre histoire de luttes et de résistance et notre identité française. Outre l’achat de doses supplémentaires pourtant peu efficaces, par le gouvernement français (et qu’il s’efforcera d’écouler), cela donne le pouvoir aux laboratoires d’endetter les pays, permettant de gagner encore plus d’argent dans le futur tout en imposant certaines stratégies sanitaires et économiques.
Pourtant à la base, un vaccin était élaboré pour la santé des humains et contre les maladies. C’est pourquoi en 1959, il était interdit de breveter un vaccin. Celui-ci, généralement financé par les états devait servir aux peuples et non pas à enrichir des entreprises privées (elles aussi soutenues financièrement par de l’argent public). Aujourd’hui, plusieurs personnes réclament la levée des brevets des vaccins pour permettre leur accessibilité aux populations les plus pauvres, encore faut il qu’il y ait un vaccin efficace. A la base, un vaccin empêche d’attraper un virus, et empêche également de le transmettre, ce qui n’est pas le cas pour les » vaccins » qu’on nous impose, qui provoquent parfois plus d’effets secondaires négatifs que de soins positifs. Mais apparemment la valeur bénéfice/risque compte beaucoup moins que la propagande des cabinets de communication et des médias sur le marché boursier, au détriment de la santé des gens.
De plus en plus, Big Pharma s’associe avec Big Tech dans le développement et la recherche en biotechnologie (semence ou bétail OGM, clonage, ADN et ARN messager ou guide, transhumanisme, etc,…). Le vaccin Moderna a été développé comme un logiciel (software) piratant le corps comme s’il s’agissait d’une machine. Le but de ces biotechnologies est de créer des traitements et des produits qui seront vendus plus cher, tout en étant moins cher à produire. C’est pourquoi les médias et les gouvernements nous harcèlent de propagande en faveur de la biotechnologie, selon les recommandations des plus puissants, à l’instar des adorateurs du Great Reset.
Texte et illustrations : Holy Mane, septembre 2021
Extrait de « Manifester contre le passe sanitaire », dans le numéro 93 de Rébellion