Emmanuel Macron : En Marche vers le capitalisme décomplexé
Nous assistons aujourd’hui à une victoire idéologique du libéralisme et de la bourgeoisie cosmopolite incarnée par le candidat à la présidentielle 2017 Emmanuel Macron.
Jadis, les partisans de la bourgeoisie embellissaient leur discours de valeurs nobles pour séduire le peuple ( les bourgeois de droite mettaient en avant le patriotisme, la lutte contre l’insécurité, la religion chrétienne et ceux de gauche la lutte des classes, la nation, la défense du prolétariat, l’humanisme…). Mais Macron fait table rase de tout cela…
Il est le candidat par excellence du camp « progressiste » et capitaliste, dans la lignée de tous les libéraux antisociaux des siècles précédents et ne s’en cache pas. Or, la nouveauté d’Emmanuel Macron est de présenter le capitalisme (un mot qu’il n’emploie du reste pas) comme un phénomène immanent, neutre et – c’est là son principal angle d’attaque – susceptible de profiter à tous moyennant quelques ajustements.
Candidat « start Up », de l’innovation, du capitalisme « chic » et du 2.0, il s’inscrit pourtant dans la droite ligne de tous les libéraux des siècles passés. Hélas, avec les victoires successives du Capital, le désintérêt de la politique, voire son dégoût, nous assistons à l’avènement d’un tel personnage.
Ainsi, cet ancien élève de l’École nationale d’administration, ex-banquier chez Rothschild, cosmopolite (français qui parle en anglais en Allemagne), pro-immigration, libéral et mondialiste pro-UE, peut aujourd’hui, arborant un costume impeccable et le sourire du gendre parfait qu’est censé attendre une France veuve de De Gaule ou de Mitterrand, se poser non pas en tant que président, mais en qualité de repreneur du pays.
Pierre Gattaz et Laurence Parisot du MEDEF, certaines élites et un grand nombre de médias ne s’y sont pas trompés, se mobilisant ouvertement ou implicitement pour promouvoir cet « homme providentiel » jeune et branché censé « relancer le pays »…sans toucher au Système.
La candidature d’Emmanuel Macron est bien une « révolution » (c’est d’ailleurs le titre de son livre-programme !) comme le disent les médias qui l’adulent. Mais une révolution capitaliste au service des élites cosmopolites pour détruire le peu de social qui subsiste dans notre société. Car il défend l’ubérisation de toute la société, autrement dit, la fin du pacte social Français .
Dans cette optique, Emmanuel Macron « le moderne » prône une plus « grande ouverture au monde », autrement dit voit le tsunami migratoire qui se charge d’écume en Méditerranée comme une « chance », les délocalisations comme quelque chose de logique et bon pour l’économie. Nous pourrons observer en mai les résultats et les dégâts de la propagande libérale sur le peuple à la mesure de son résultat.
Si nous ne voulons pas davantage subir l’exploitation, la destruction de nos identités, de notre nation et notre culture, si nous voulons préserver notre cadre de vie et sortir de cette décadence, il est urgent de se mobiliser contre ce « candidat ».
Contre le capitalisme, le socialisme révolutionnaire ! Contre la décadence, la révolution ! Contre le mondialisme, l’Internationale et la défense des patries libres et souveraines !
Camarade B