Petit Guide du militant

Ce guide s’adresse à ceux qui veulent s’investir dans l’action de notre organisation. Pour les plus jeunes d’entre eux, c’est souvent une première expérience politique et militante. Ce guide répond de manière concrète à des questions courantes que toutes les personnes qui souhaitent s’engager sérieusement doivent avoir à l’esprit.

Qu’est-ce que militer ?

Le militantisme vise à diffuser une pensée dans l’espace public. Dans son élaboration, le Socialisme Révolutionnaire Européen est à la fois un projet alternatif de société et une démarche pratique pour y parvenir. C’est à dire que nous faisons vivre nos idées dans nos vies quotidiennes et dans notre action militante en suivant une éthique de l’engagement.

Pour développer une réelle action politique avec une certaine cohérence, il est nécessaire d’avoir une organisation formelle, stable et durable. Cela implique que le militant a conscience que son engagement doit être sérieux et se poursuivre dans le long terme, qu’il doit apporter sa contribution aussi bien aux tâches de terrain qu’à l’élaboration théorique. Chacun peut participer de manière constructive à l’action militante, selon ses moyens, ses disponibilités et ses compétences. C’est en faisant le lien entre l’action et la réflexion, entre la pratique et la théorie que nait l’esprit révolutionnaire.

Les suiveurs ou les spectateurs n’ont pas leur place dans une structure militante active. Au contraire, le militantisme vise à être organisé ( pour être le maximun efficace) et autonome ( pour s’adapter au terrain).

Comment militer ?

Dès l’origine de la revue Rébellion fut mis en place un réseau de diffusion informel basé sur la bonne volonté de camarades. Au bout de quelques années, des groupes locaux ont émergé sous le nom de Cercles Rébellion.

Actuellement, ils se relancent pour regrouper les sympathisants et les lecteurs . Un cercle Rébellion doit regrouper au moins trois personnes au niveau d’une zone géographique, d’une ville ou d’une université. Il doit mener des actions militantes de terrains régulières (au minimun une par mois) et relayer à son échelle les positions de la revue. 

Nous avons des cercles à Aix/Marseille et Toulouse pour l’instant. D’autres cercles peuvent être mis en place, mais cela implique que des responsables émergent parmi nos lecteurs.

L’activité de ces cercles s’élabore autour de plusieurs axes :

Elaboration et diffusion militante de la revue Rébellion

  • Rédaction et élaboration des numéros de la revue. Les rédacteurs du journal sont bénévoles et réalisent de manière collective toutes les tâches liées à sa réalisation. Nous rappelons que notre publication ne vit que par le soutien de ses lecteurs, sans aucune publicité ni financement occulte (que nous ne souhaitons pas d’ailleurs).
  • Diffusion militante et extension du réseau des abonnés.
  • Diffusion en librairie et dans la rue (vente militante).

Militantisme de terrain :

  • collage d’affiches et d’autocollants
  • organisation de réunions de présentation de la revue Rébellion et de l’OSRE
  • distribution de tracts et de la revue dans les quartiers populaires, les usines ou les établissements scolaires.

Au sein des cercles Rébellion :

  • Formation théorique  et pratique des militants.
  • Partage des tâches militantes, il n’y a pas de « chef » mais des responsables dans une volonté de mettre en avant une impersonnalité dans l’action.
  • Volonté de créer une authentique communauté militante, à la fois forte et chaleureuse, un espace de vie communautaire basée sur la joie et l’enrichissement de l’engagement.

Dans la vie quotidienne :

  • Le militant doit suivre la pensée qu’il professe et être exemplaire dans son existence. Il diffuse ses idées sans provocations ni modération, par la  force de l’exemple.
  • L’utilisation d’internet et de ses réseaux sociaux dans un but militant précis (comme la diffusion des annonces des sorties de la revue, des communiqués, prise de contacts…).

Dans le cadre des réunions internes

Il faut savoir se concentrer sur les objectifs et ne pas se perdre en discussions stériles. Au final, chacun doit avoir reçu un travail militant à faire et des actions concrètes doivent suivre. Il est aussi important de faire un bilan précis de chaque action et de le faire remonter. 

Les groupes d’actions : une forme pour l’action autonome.

Le cercle Rébellion n’est pas l’unique forme possible de l’action SRE. Pour nos camarades jeunes ou pour les sympathisants qui ne peuvent pas mettre en place un cercle pour l’instant, nous voulons voir se développer des groupes locaux d’actions. Leurs objectifs est clairement le militantisme de terrain et la formation théorique au premier niveau. 

 

Pour la création d’un cercle ou d’un groupe action, vous pouvez prendre contact via le site pour avoir les modalités. 

 

3 commentaires

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.