Notre « programme » : Pouvoir Populaire !

Il n’est pas dans notre intention d’exposer ici un programme définitif, nous avons conscience que nous ne sommes pas encore aux portes du gouvernement (mais il dépend de nous de rendre cela possible par nos actes ). N’ayant pas la capacité immédiate de mettre en place nos idées au niveau national, nous ne nous lancerons pas dans la politique fiction ou les envolées lyriques. Nous savons, de plus, que les révolutionnaires héritent de la situation que les régimes qu’ils renversent ont produit. Le capitalisme ayant ravagé nos vies, nos esprits et notre environnement, nous serons face à son bilan globalement négatif quand il s’effondrera de lui-même ou sous les coups d’attaques dissidentes. Un long travail s’annonce pour reconstruire une société vivable. Nous ne présenterons donc que des orientations, des objectifs idéaux mais réalisables.

Les tenants du système jugeront cela utopique selon leurs normes ; nous répondrons à ces personnes à la vue courte que ce qui est impossible dans leur monde ne le sera plus demain. Que la sortie progressive du capitalisme modifiera la perspective des possibilités que nous avons actuellement. Les contradictions du capitalisme ne peuvent se résoudre que dans son démantèlement et par son remplacement par un modèle social-économique de nature radicalement opposé. Car le Socialisme Révolutionnaire Européen se veut une réponse à l’impasse dans laquelle nous nous débattons. Il défend sans concessions les intérêts des classes populaires contre l’oligarchie capitaliste. Il est porteur d’un projet alternatif propre à la réalité française et européenne.

Ce projet doit se construire dans une mobilisation plus large que notre réseau actuel. Elle doit, pour avoir un sens, réunir les personnes, groupes et associations qui se retrouvent dans la défense du peuple et de la patrie, au-delà des clivages anciens. L’unité populaire doit se construire sur une base large et active !

C’est important d’insister sur le fait que ce programme est une base de regroupement. Notre structure tend à évoluer, voire à s’autocritiquer (dans sa stratégie militante notamment) en fonction de l’évolution des choses. Elle n’est pas rigide et doit s’adapter pour être le porte-parole d’un discours radical et constructif.

Le but de notre combat est la création d’une société juste et libre sur les bases suivantes :

  • La Patrie aux travailleurs. Pour nous la Patrie est avant tout une communauté vivante tournée vers l’avenir. Nous refusons de l’enfermer dans le passé et la nostalgie, sa raison d’existence est la volonté de vivre ensemble, de lutter pour une destinée commune et pour la justice sociale.
  • Libérons l’Europe de l’UE. Nous combattons l’Union Européenne, qui est aux services des intérêts de la mondialisation capitaliste (son rôle étant de faire éclater les États et de détruire les acquis sociaux des travailleurs) et un serviteur de l’impérialisme américain. Partisans d’une Europe respectueuse des Nations, des Peuples, des Régions et de toutes les communautés locales, nous voulons qu’elle devienne un espace culturel et politique commun basée sur le principe de subsidiarité. Un espace géopolitique fort pour mettre en place une alternative au capitalisme et soutenir les luttes des peuples contre l’impérialisme mondialiste.
  • Un Socialisme aux couleurs de la France et de l’Europe. La sortie du système capitaliste est notre priorité, nous voulons affirmer qu’une alternative existe à sa domination. Notre Socialisme est la volonté de rendre aux travailleurs la direction de leur destin. Poursuivant la longue tradition du mouvement révolutionnaire ouvrier, le socialisme implique l’assujettissement de l’économique au bien commun. Nous voulons une société qui permette à chacun de vivre dignement et où l’existence ne soit plus une course effrénée aux profits et aux bonheurs artificiels.
  • Un changement radical de société. La transformation des formes de propriété (développement de la propriété et de la gestion collective des entreprises), de production (devant libérer les travailleurs et protéger leur environnement) et du travail (pensé comme un service pour l’ensemble de la nation et générateur de droits politiques spécifiques pour les travailleurs) devront aboutir à une transformation radicale de la société. La nationalisation de tous les secteurs industriels et financiers stratégiques ainsi que des services indispensables à la communauté (revalorisation de l’idée de service public) doit assurer les intérêts vitaux de la Nation. Assurer une vie digne à l’ensemble des membres de la communauté nationale, en permettant l’accès de tous à la santé, à l’éducation et à une retraite décente.
  • L’autonomie à la base, la solidarité pour tous. Les communautés locales doivent être le socle de la vie collective. Dans une logique de décentralisation et de fin du modèle de la mégalopole oppressante, le retour vers une vie plus harmonieuse passe par la mise en valeur de l’ensemble de nos territoires. La « France Périphérique » ne doit plus être un cadre de relégation sociale, mais un réseau vivant dans un cadre naturel préservé. Le développement de transport en commun et de services adaptés devant permettre une revitalisation de l’ensemble de notre pays.
  • L’écologie comme souci commun. Notre écologie doit être comprise comme une recherche d’harmonie. Nous ne pouvons pas laisser le capitalisme détruire notre environnement et dégrader notre santé. Le développement d’une conscience écologique collective et son intégration dans son environnement est indispensable pour pleinement développer la société du futur.
  • Le Pouvoir au Peuple. A la démagogie et aux manipulations médiatiques dans laquelle sombre le politique à notre époque, nous opposons une France profondément renouvelée dans ses institutions par un Socialisme éthique . La souveraineté populaire doit s’exprimer dans l’ensemble des mécanismes de gouvernement. Notre objectif étant une démocratie participative, fédérative, organique et directe incarnée par la multiplication des assemblées populaires au niveau local (via l’importance des communes).

Ce programme minimum n’est possible que si une certaine catégorie d’hommes et de femmes s’en accaparent et en font quelque chose. Nous avons vu une vague populaire sans précédente avec le mouvement des Gilets Jaunes. De cette force doit sortir une nouvelle génération de cadres révolutionnaires. Formation et combat vont ensemble pour servir la naissance d’une nouvelle aurore pour la France et le Peuple !

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