Le cauchemar de Macron : Tous en lutte et en Grève à partir du 5 Décembre !

Alors que la révolte gagne de nombreux pays dans le monde et qu’elle gronde depuis des mois en France, il semblerait bien que l’étincelle transformant la colère sourde, en vague emportant Macron et le gouvernement, soit belle et bien sur le point d’arriver.

Le détonateur ? Le projet de loi Macron/Delevoye sur les retraites, publié dans un contexte de colère sociale, d’exaspération populaire, combiné au mépris inégalé d’une oligarchie dont l’arrogance n’a d’égale que la violence dont elle fait preuve pour se maintenir.

Le projet Delevoye-Macron sur les retraites n’est bien évidemment pas le premier texte que les Macron, Philippe, Castaner et leurs marionnettistes mettent en place pour détruire un peu plus nos, droits, nos libertés, notre dignité…. au profit de quelques puissants oligarques mondialistes.

Loi Macron/El Khomri, privatisations à tout va, loi de transformation de la fonction publique, loi anti casseurs, réforme de l’assurance chômage… On ne compte plus les dispositifs et projets fous, destinés à asservir encore un peu plus les salariés, les travailleurs, les fonctionnaires, les petits entrepreneurs, les chômeurs, les précaires… les français tout simplement.

Mais que l’on se rassure, les larmes et la misère que nous réserve Macron, font les beaux jours des milliardaires du CAC 40, de puissants capitalistes situés à Bruxelles, à Washington ou ailleurs… Les richesses entassées dans les Paradis fiscaux n’étant que le reflet de l’Enfer qu’est devenu le quotidien de bon nombre de travailleurs…

LE PROJET MACRON DELEVOYE DUR LES RETRAITES : UNE ARME AU PROFIT DU CAPITAL

Craignant un revers électoral au printemps dernier, la présentation du projet de loi sur les retraites par J-P Delevoye a été reportée à l’été dernier. Pendant que les Français qui le pouvaient bouchonnaient sur les routes des vacances, Macron nous mettaient En Marche vers la Misère pour tous (ou presque). Sans rentrer dans les détails d’un projet volontairement flou, ce sujet mérite qu’on s’y attarde puisqu’il suggère un changement de paradigme essentiel qui fait de la lutte contre la Réforme des Retraites, la Mère de toutes les batailles.

Depuis 1993, nous avons assisté à diverses modifications et aménagements du système de retraite. Mais cette fois, en passant à une « retraite par points », c’est toute l’architecture de notre système de retraites qui est modifiée. Notre système devenant essentiellement contributif (alignement des pensions sur les cotisations versées), donc individualiste, reléguant la solidarité à une portion congrue. Or les retraites ne sont pas un privilège, une prestation d’assistance mais un droit que se sont constitués les travailleurs. Cette réforme visant à supprimer les différents systèmes de retraites existants, à introduire la répartition dans une logique de capitalisation, à instaurer un régime où « chaque jour travaillé permettra d’acheter des points » est finalement dans la logique libérale de Macron : ce sera désormais le chacun pour soi. Après tout, que lui importe que « ceux qui ne sont rien », « les fainéants », « les illettrés » aillent plus tard crever dehors puisqu’ils ne sont pas « des premiers de cordée ».

L’âge légal serait maintenu à 62 ans, mais l’âge pivot étant fixé à 64 ans, il y aura fatalement une décote pour toute personne partant avant cet âge là.

Le gouvernement, les médias mainstream, justifient cela en rabâchant le même argument trompeur : puisque l’espérance de vie augmente, il faut donc travailler plus longtemps.

Or, il faut bien distinguer « espérance de vie » et « espérance de vie en bonne santé ». En France, en 2017, espérance de vie est de 85 ans pour les femmes et de 79 ans pour les hommes ; l’espérance de vie en bonne santé, cependant, est bien inférieure : 62 ans pour les hommes et 64 ans pour les femmes.

Sans compter que les retraités ne sont pas égaux face à l’espérance de vie. Plus on est riche, plus on a de chance de vivre longtemps. Les 5 % les plus riches ont une espérance de vie supérieure de 13 ans aux 5% les plus pauvres.

Pour Macron, la plupart des français seront donc bon pour travailler tant que leur organisme le permettra… Et lorsqu’ils ne serviront plus à rien, ils pourront aller crever (de toutes façon,ils n’auront pas les moyens de se soigner…). Jacaques Attali est en train de réaliser son idéal : « je rêve d’une société où il n’y aurait pas de retraite ».

On est donc en face d’un système profondément injuste puisque surcote et décote ne tiennent pas compte des différences d’espérance de vie et de la capacité à rester en emploi.

Dans tous les cas, l’âge légal devient un leurre, si la pension servie à ce moment ne permet pas de boucler les fins de mois.

Le mode de calcul serait quant à lui profondément modifié. Pour la fonction publique, le calcul était fait sur les 6 meilleurs mois. Pour le privé c’était sur les 25 meilleures années (jusqu’en 1993, c’était sur les 10 meilleures années). Ce passage de 10 à 25 ans avait déjà bien fait baisser le montant des retraites dans le privé.

Désormais, le mode de calcul se fera sur l’ensemble de la carrière, Ainsi, toute période non travaillée (chômage, congé maladie, congé parental…) ou travaillée avec un salaire bas (à temps partiel, ou au smic en débutant) entraînera mécaniquement une baisse de sa pension.

Aujourd’hui, le taux de remplacement (rapport entre le dernier salaire et la 1ere pension de retraite) est de 75 % (que ce soit dans le privé ou dans le public). Avec un calcul sur l’ensemble de la carrière et non sur les 6 derniers mois ou les 25 dernières années, on obtient de fortes baisses et il n’est pas rare d’avoir un taux de remplacement qui passe à 55 %. Ce seront donc des centaines d’euros en moins chaque mois !

Marlène Schiappa, d’habitude si prompte à prendre la parole pour nous faire croire qu’elle se soucie de l’égalité homme-femme, est étrangement silencieuse. Il n’est pas besoin d’être voyant pour deviner que les femmes (qui s’arrêtent souvent pour élever les enfants, qui recourent plus souvent aux temps partiels…) seront encore plus pénalisées. Quant aux pensions de réversion désormais soumises à conditions de ressources… ce sera la double peine. Après tout, pour ce gouvernement, qu’importe de faire plonger davantage de veuves dans la précarité et sous le seuil de pauvreté.

Un autre aspect essentiel de ce projet est le passage d’un système qui fonctionne par annuités, à un système basé sur une accumulation de points. Le système actuel garantit un taux de remplacement défini et chacun peut aisément calculer la pension qu’il recevra plus tard. Avec le système par points, chaque salarié cumule des points et ce ne sera qu’au moment de la retraite que le montant de la pension pourra être calculé (en multipliant le nombre de points acquis pas la valeur de celui-ci). Or, personne ne peut garantir la valeur de ce point puisqu’elle sera ajustée chaque année de manière à équilibrer les finances, en fonction de la situation économique… L’économiste Henri Sterdyniak explique clairement le système : « l’objectif réel de la réforme des retraites qu’Emmanuel Macron et son gouvernement veulent imposer est de garantir la stabilité (voire la baisse) de la part des retraites dans le PIB, de passer du système actuel fournissant certaines garanties aux salariés en termes de taux de remplacement et d’age de départ à la retraite, à un système flexible permettant d’utiliser les retraites comme variable d’ajustement des finances publiques ».

D’un tel système, il est aisé de voir que fatalement les retraites ne peuvent que chuter, annonçant pour la très grande majorité des travailleurs une précarité massive.

La raison réelle de cette inversion philosophique du système est de permettre, pour ceux qui en auront les capacités, d’encourager la capitalisation. Les fonds de pension guettent et se frottent les mains en imaginant déjà les juteux bénéfices qu’ils pourront faire sur le « marché des retraites ».

Egalement, la flexibilité, le chômage, la précarité, l’arrivée tardive dans le monde du travail obligeront de nombreux salariés à prendre des assurances complémentaires. Petit à petit, les retraites seront privatisées ce qui ne pourra qu’augmenter les inégalités.

Dans un pays où les seules entreprises du CAC 40 engrangent chaque année des dizaines de milliards d’euros de bénéfices, où le CICE qui a coûté des milliards aux français est un chèque en blanc aux grands patrons, où les plus grandes fortunes voient leurs fortunes personnelles augmenter le plus vite au monde, où la fraude fiscale des grands groupes se compte en dizaines de milliards d’euros chaque année, il n’y a pas de problème de financement des retraites. Derrières ces dividendes, ces stock options, ce sont des vies brisées par des licenciements et davantage de souffrance au travail. Le problème du financement est donc essentiellement un problème de partage des richesses créées. Il y a juste un seul problème, et ce problème c’est le capitalisme.

LUTTES AU NIVEAU INTERNATIONAL : UN DENOMINATEUR COMMUN

Les français ne sont bien évidemment pas les seuls à être les victimes de cette politique libérale du point de vu économique et libertaire du point de vu sociétal. Le projet de réforme sur les retraites en France suscite déjà une colère grandissante… A l’Elysée, le spectre des révoltes populaires semble hanter et terroriser ceux qui vivent sous les ors du palais présidentiel. D’ailleurs, cette colère du peuple s’inscrit dans un contexte international particulier.

Même si les causes des revendications peuvent sembler différentes (Catalogne, Chili, Hong kong, Equateur…) on assiste partout au même scénario : un peuple qui descend massivement dans la rue, qui multiplie les blocages. La colère Noire s’associe au Rouge du sang qu’il faut verser face à la répression aveugle des militaires et des policiers, aux ordres d’une clique d’oligarques mondialistes.

Nous assistons en cet automne 2019 à une vague mondiale de colère . Partout, les peuples sont sacrifiés sur l’autel de l’austérité, saignés au nom d’une prétendue dette intrinsèquement irremboursable, et dont la finalité est d’asservir des populations entières. Partout, parfois même avec un gilet jaune sur le dos, les peuples se lèvent contre leurs dirigeants, contre l’injustice, contre la corruption, contre un monde sans avenir. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Toutes ces politiques ont un même point commun : elles n’offrent plus aucun espoir.

Selon les dernières études, il y aurait d’ailleurs 9,3 millions de pauvres en France.

Au Chili, l’élément déclencheur a été la hausse du ticket de métro. Rien d’étonnant à ce que ce pays à l’avant garde des politiques ultra libérales issues notamment de l’école de Chicago, en soit une des victimes. Selon le PNUD (programme des Nations Unies) en 2017, 1 % des Chiliens concentrent 33 % des revenus du pays. Dans les cortèges, on peut lire  « on ne se bat pas pour 30 pesos, mais contre trente ans de politique libérale » « ils nous ont tant volé qu’ils nous ont volé notre peur »…

En Equateur, une hausse du prix de l’essence a été l’étincelle. Le président a du s’enfuir face à la pression populaire.

En Haiti aussi, le prix de l’essence a été la cause, tout comme la corruption… des maisons d’élus ont été incendiées

En Algérie, la contestation qui a déjà fait tomber Bouteflika, ne faiblit pas. Déjà plus de 30 vendredis de mobilisations…

La colère mondiale face à la dictature de la finance, face au capitalisme et à ses démiurges, touche également le Liban, le Soudan, l’Irak, la Grèce…

Et en France ? Sous les coups de boutoir des Gilets Jaunes, le gouvernement a vacillé fin novembre début décembre dernier. Ce ne sera qu’à coup de gaz lacrymogènes, tirs de LBD, manifestants éborgnés, mains arrachées, arrestations et condamnations massives que ce gouvernement a pu se maintenir.

« S’IL N’Y A PAS DE PAIN POUR LE PAUVRE, IL N’Y AURA PAS DE PAIX POUR LE RICHE »
Santiago du Chili

EN FRANCE , DES LUTTES SECTORIELLES 

En France, les secteurs où la contestation est organisée et massive, se multiplient. La révolte vient d’en bas, de la base… Les directions des grandes centrales syndicales semblent dépassées…

Dans l’Education Nationale, c’est au printemps derniers les enseignants qui scandaient des « Blanquer démission » suite à la « loi sur l’école de la confiance » , une grève des correcteurs du BAC qui a même eu lieue t une forte mobilisation à la rentrée après le suicide d’une enseignante à Pantin. Ce suicide, un parmi tant d’autres dans ce ministère, est le fruit qui a poussé sur les ravages des contres réformes dans l’Education Nationale et la fonction publique (PPCR, rythme scolaires, réforme du bac, parcoursup, pression de la hiérarchie combinée à une gestion déshumanisée des personnels…)

Depuis des mois, les services d’urgence sont également en grève. Les personnels sont épuisés par l’engorgement des urgences et le manque de moyens. Personnel en souffrance, usagés en galère… le cercle vicieux de l’austérité est là aussi en marche.

Le 15 octobre dernier, il s’agissait de manifestations massives des pompiers contre la loi de transformation de la fonction publique, le manque de reconnaissance et le mépris des autorités. Les soldats du feu sont pour Macron, juste bons à être envoyés à Lubriziol. Qu’importent les risques pour eux… Et s’ils se plaignent ? Castaner saura trouver des hommes pour mater leur contestation. Les pompiers ont été exposés aux vapeurs de plomb lors de l’incendie de Notre Dame, aux fumées (« pas trop ») toxiques à Rouen, alors si ça ne leur suffit pas, un peu de gaz lacrymogène saura les faire taire.

A la SNCF, l’accident d’un TER avec un poids lourd dans les Ardennes le 18 octobre dernier, suivi d’un droit de retrait qui s’est généralisé dans le secteur, a rappelé la gravité de la situation dans ce secteur. La situation est éruptive. Le gouvernement a beau multiplier les menaces de sanction, il ne peut rien contre cette lame de fond.

Si les service publics sont autant malmenés, c’est parce qu’ils sont la seule richesse des pauvres, de ceux « qui ne sont rien » comme le dit Macron.

UNE REVOLTE TRANSVERSALE ET POPULAIRE : LES GJ 

Parallèlement à ces contestations sectorielles, l’année qui vient de s’écouler a vu la naissance, avec les Gilets Jaunes, d’un mouvement au caractère inédit, venu de simples citoyens qui a tout remis en question.

Malgré une une mobilisation incessante et tenace, à l’heure actuelle les résultats sont mitigés : peu de résultats politiques concrets, popularité vacillante du mouvement en raison des techniques de manipulation, coût humain (10 morts et des milliers de blessés, interpellés et/ou condamnés)

Ce mouvement authentiquement populaire, aussi magnifique soit il, né spontanément, en dehors des syndicats, alors qu’il en partage bon nombre de revendications, est une formidable source d’espoir mais qui a atteint aujourd’hui ses limites face à la dictature de l’extrême centre, incarnation d’un capitalisme débridé, déshumanisé.

Mais les français ont soif de justice sociale. La planète est en surchauffe et le peuple étouffe sous le gaz (lacrymogènes). L’ordre apparent n’est plus qu’un désordre transparent… Il est donc désormais plus que nécessaire que toutes ces luttes convergent pour réaliser les seuls objectifs à atteindre car ce sont eux, les véritables racines du Mal : faire tomber Macron mais également l’Etat Profond qui est derrière lui, et pour cela, il nous faudra détruire son bras armé : le Capitalisme.

LA GREVE A PARTIR DU 5 : LE MOMENT TANT SOUHAITE DE LA CONVERGENCE DES LUTTES 

Les luttes dans les différent domaines, la colère dans les foyers, tout cela indique que le pays est au bord de l’implosion. Cependant, les seules manifestations du samedi, les grèves isolées ne parviendront jamais à vaincre la politique de Macron.

La réforme des retraites nous offre une occasion unique d’en finir avec cette politique. Elle concerne tous les salariés, du privé, du public, les actuels chômeurs, les précaires et bien sûr nos enfants ! Puisque nous sommes tous concernés et en sommes tous les victimes, elle nous offre l’occasion rare de tous nous unir pour faire front face à l’ennemi commun. Il est impératif de bloquer tout le pays pour faire tomber ce pouvoir honnis, qui a du sang sur les mains. Ne regardons pas passer les Révolutions sur nos écrans. Faisons-les !

Les organisations syndicales (grâce à leurs bases) doivent retrouver l’esprit qui animait celui de la CGT jusqu’en 1914, l’esprit des premières Bourses du travail, cette époque où une minorité agissante pouvait faire trembler le pouvoir. Les organisations syndicales doivent déborder leurs directions pour redevenir l’avant garde de l’amélioration des conditions de vie de tout un peuple. C’est la grève générale et des actions variées et déterminées qui nous ont permis d’obtenir les acquis que nous avons aujourd’hui.

« Au commencement était l’action » a écrit Goethe. Alors, travailleurs de tous bords, chômeurs, étudiants, syndiqués ou non, rejoignons la grande vague de colère mondiale !

Face à la violence des attaques, notre réponse doit être aussi massive. Préparons nous au blocage total ! Les mobilisations dans les différents secteurs, la manipulation faite par les médias, la violence de la répression ne sont que les stigmates d’un régime aux abois…Il faut nous saisir de ce point d’appui qu’est la grève illimitée à la RATP à partir du 5 décembre ; appel qui a été très rapidement rejoint par les syndicats ferroviaires, les organisations de transports et de nombreuses organisations syndicales !

A partir du 5 décembre 2019, gilets jaunes et toutes les personnes qui veulent en finir avec ce gouvernement n’auront pas le choix ! La grève générale à partir du 5 décembre est une opportunité rare dont nous devons tous nous saisir. Le projet de réforme des retraites doit être abandonné et à travers ce combat, c’est toute cette politique d’austérité, de mise à mort des peuples au profit de quelques uns qui doit être combattue et vaincue ! Bloquer Macron et ses plans n’est pas une possibilité, mais une nécessité ! Tous les « Macron démission » que l’on entend dans les cortèges ne sont pas l’expression du seul rejet de sa personne, mais ils sont la condition préalable à la reprise de nos conditions d’existence. Le capitalisme a toujours cherché à nous diviser, alors unissons nous. Groupons nos forces pour faire plier ce gouvernement.

Décrétons l’état d’Urgence pour nous nous débarrasser de la racine de tous nos maux : libérons nous du capitalisme !

Le 24 octobre 1929 était le Jeudi noir pour Wall Street, tous ensemble, faisons 90 ans après, du 5 décembre 2019, un Jeudi noir pour Macron et tout le grand capital !

Mais ce Jeudi Noir ne suffira pas, Il nous faudra continuer, tous ensemble cette lutte !Notre mort est une inconnue, mais il est possible de savoir comment nous voulons vivre. Alors,tous en lutte et en Grève à partir du 5 Décembre !


Eusebius Florestan

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